Le Changement : illusion complexe

Vivre un changement c’est visualiser, celui-ci, en se projetant dans quelque chose que « l’on ne maitrise pas » et qui fait appel au questionnement. Dés lors, résonne en nous tout ce qui compose notre squelette psychique. Nous parlons alors de tout de qui nous constitue et notamment notre imaginaire. Ce n’est d’ailleurs entre nous franchement pas le meilleur allié pour nous faire sortir de notre zone de confort. Il n’a d’ailleurs pas cette fonction au prime abord, mais plutôt de nous « sécuriser » dans une zone dite de « confort » où nous disposons de repères.

Le changement en coaching c’est quitter une situation ancienne et familière pour en découvrir une nouvelle et inconnue

Le Changement en coaching

Parfois, ce n’est ni l’ancienne ni la nouvelle qui nous déconcerte, mais le passage de l’une à l’autre. Vivre un changement c’est visualiser, celui-ci, en se projetant dans quelque chose que « l’on ne maitrise pas » et qui fait appel au questionnement. Dés lors, résonne en nous tout ce qui compose notre squelette psychique. Nous parlons alors de tout de qui nous constitue et notamment notre imaginaire. Ce n’est d’ailleurs entre nous franchement pas le meilleur allié pour nous faire sortir de notre zone de confort. Il n’a d’ailleurs pas cette fonction au prime abord, mais plutôt de nous « sécuriser » dans une zone dite de « confort » où nous disposons de repères.

Il existe deux types de changement, le changement subi et celui voulu. Le changement subi est par définition celui que nous n’avons pas désiré, dont nous nous sentons pas en être l’initiateur de façon consciente. Nous pouvons néanmoins dans certains cas en être en partie responsable voir pleinement. C’est un paradoxe, nous n’avons pas voulu de changement mais pour autant nous avons tout fait pour, à travers notre comportement, nos actions. Ce peut être le cas par exemple d’une personne qui se voit être licenciée pour insuffisance, alors que finalement, la personne était perfectionniste. Elle ne se voyait pas entreprendre son travail autrement que par cet attrait à la perfection limitant ainsi sa façon de travailler. Ce qui parfois n’est pas compatible avec les attentes premières de l’entreprise.

Dans ce cas, tant que nous avons pas conscience de ce dont nous sommes constitué, notamment notre système de valeur, nous n’arrivons pas ou difficilement à comprendre ce qui nous arrive. Nous n’ avons pas la réponse à nos éventuelles difficultés relationnelles ou tout autres.

Pour ces deux types de changement, la personne doit sortir de sa zone de confort. Cependant la différence entre les deux est que dans le cas ou il est voulu, la motivation et l’aspect positif du changement pour l’individu est au rendez-vous, ce qui change tout. Dans le changement, il y a toujours des phases négatives même dans un changement voulu. Il est alors important de sortir les points négatifs de ce changement. Une partie de ces points négatifs seront fondés sur des croyances plutôt que des faits réels. Tout changement est un saut dans le vide, il est important alors de réduire au maximum la part de l’inconnu.

Lors de nos accompagnements en coaching, nous avons pu observer fréquemment des bénéficiaires considérant ne pas avoir les facultés, capacités, compétences, voir talents nécessaires pour réaliser un changement. Nous considérons, être en mesure de faire telle ou telle chose, en fonction de ce que nous connaissons de nous mêmes. Prenez alors conscience que nous sous-estimons la plus part du temps les ressources que nous disposons, pour dépasser nos limites et atteindre de nouveaux horizons et changements.

Par ailleurs, il y a des étapes précises à tout changement et c’est Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et psychologue née à Zurich en 1926. Elle démontre que tout changement nécessite un deuil, c’est à dire l’abandon de quelque chose au profit d’autre chose. Elle démontre que nous passons par une courbe de deuil qui intègre 7 étapes et qui sont dans l’ordre suivant :

  • La Perte
  • Le Déni
  • La Colère
  • La Dépression / Tristesse
  • Le Marchandage
  • L’Acceptation
  • La Reconstruction

Chaque étape est indispensable afin de passer à la suivante. Il n’y a pas de temps particulier pour chaque étape. Cela dépend de chaque individu et de sa capacité à mettre des actions en place pour passer d’une étape à l’autre. Le fait d’initier des actions, nous permet de trouver un équilibre, comme la citation de Albert Einstein le dit si bien : « La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ».

Nous constatons aussi dans nos coaching, des personnes qui sont confrontés à une multitude de changement subi pour la plus part. Sans avoir la faculté de répit et le temps nécessaire afin de parcourir en totalité la courbe de deuil pour chaque changement. Il arrive alors que ces personnes s’éloignent de plus en plus de leurs facultés. Elles ne se sentent plus maître de la situation et se replient sur eux-mêmes jusqu’à la dépression.

Cependant, il faut se rassurer, notre environnement est en évolution permanente et l’homme a su en permanence faire valoir sa grande capacité d’adaptation, le temps, l’envie et l’acceptation sont justes des facteurs favorisant celle-ci.

Robert GilotLe Changement : illusion complexe