C’est juste le regard que l’on a sur les choses ou sur les personnes qui font de nous des personnes positives ou pas…

Mais au delà de ce constat, l’homme a souvent tendance à croire que ce qu’il voit est la réalité, que nous sommes passifs dans notre vision.

Ce n’est pas tout à fait ça.

Il y a des êtres qui font du soleil, une simple tache jaune mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune un véritable soleil..

Par analogie à cette citation de Pablo Picasso,
je cite : « ceux qui voient la bouteille à moitié pleine au lieu de la voir à moitié vide ». C’est juste le regard que l’on a sur les choses ou sur les personnes qui font de nous des personnes positives ou pas…

Mais au delà de ce constat, l’homme a souvent tendance à croire que ce qu’il voit est la réalité, que nous sommes passifs dans notre vision.

Ce n’est pas tout à fait ça.

Premièrement on ne voit pas mais on perçoit. En fait nos yeux sont des caméras qui rapportent des informations à notre cerveau, à ce stade nos yeux captent et transmettent sous formes de signaux à notre cerveau (de façon synthétique). C’est là que commence le processus d’analyse qui fait appel à nos composantes intrinsèques. Ainsi chaque personne tend à percevoir en priorité ce qui correspond à ses besoins, motivations ou intérêts.

La perception que l’on a des choses peut être aussi en fonction du sens que l’on donne à ses choses. C’est encore en lien avec la motivation. Je vous donne un exemple :

Une personne observe trois individus qui poussent une brouette avec un bloc de pierre à l’intérieur et passe devant lui. Le premier pousse sa brouette péniblement avec les traits tirés et un visage nonchalant, l’observateur lui demande ce qu’il fait et l’ouvrier lui répond :  » vous ne voyez pas, je porte une fichue pierre « .

Le deuxième ouvrier arrive avec un pas plus élancé et l’air plus enjoué à ce qu’il fait, l’observateur lui demande ce qu’il fait et l’ouvrier lui répond : « je porte une pierre pour monter un mur » avec un léger sourire.

Le troisième ouvrier arrive en sifflotant avec toujours un bloc de pierre identique, il a le pas décisif et l’air très décontracté, l’observateur lui demande ce qu’il fait, l’ouvrier lui répond : « je porte une pièce importante pour l’édifice d’une cathédrale ».

Tout est dit dans cette allégorie, les trois ouvriers ont une perception vraiment différente de l’objet qu’ils transportent dans leurs brouettes respectives et pourtant l’objet est identique à la base.

Pour conclure, selon nos expériences, croyances, motivations, aspirations, besoins, intérêts, peurs, désirs, apprentissages et autres caractéristiques personnelles, un individu aura une perception différente d’un autre. Il en résulte que la perception de la réalité est subjective et qu’elle correspond au bout du compte à une construction ou à une suggestion personnelle de la réalité.